
Depuis combien de temps es-tu bénévole à la Croix-Rouge française ?
Je suis bénévole depuis 2014 à la Croix-Rouge française, cela fait donc 8 ans cette année.
Comment as-tu découvert la Croix-Rouge française et ses activités ?
Mon conjoint été formateur en secourisme depuis plusieurs années, j’ai alors eu l’occasion de discuter avec des formateurs qui faisaient partie d’associations de secourisme. En 2011 mon mari a intégré la Croix-Rouge française donc j’entendais parler régulièrement des activités.
Quel parcours as-tu eu depuis tes débuts à la Croix-Rouge française ?
J’ai d’abord participé aux réunions mensuelles de l’unité locale du Pays d’Iroise (Saint-Renan), mon mari y étant adhérent. J’ai alors adhéré à peu près trois mois après mon arrivée pour faire du secourisme (j’avais déjà mon diplôme de PSE1 depuis 2010 à jour de ses formations continues, j’avais une petite expérience en tant que psc1 dans une autre association). Par mon cursus scolaire et professionnel, lors du départ du trésorier adjoint j’ai proposé mon aide, pour le bureau lors de la fin du mandat 2013-2017. J’ai alors été élue trésorière pour le mandat 2017-2021.
Tu es aujourd’hui présidente de l’unité locale du Pays d’Iroise, qu’est ce qui t’as motivé / donner envie de prendre ses fonctions ?
Le mandat 2017-2021 a été particulier du fait de la crise sanitaire, de ce fait de nombreux bénévoles ont souhaité prendre une autre route. Personne ne souhaitait prendre le poste. Je dirai que je suis quelqu’un d’empathique, j’ai l’esprit de cohésion et d’équipe et je baisse rarement les bras face aux difficultés. Il paraissait alors naturel que je prenne le poste. Faire partie de la Croix-Rouge française c’est faire partie d’une équipe où l’on n’est jamais seul pour mener à bien sa mission.
Comment vois-tu ton rôle et tes missions au quotidien dans le cadre de tes fonctions de présidente locale ?
Mon rôle au quotidien est de veiller à ce que les principes de la Croix-Rouge française soient respectés, être disponible au temps que faire se peut pour les cadres locaux, pour qu’ils puissent mener à bien leur mission, être à l’écoute des bénévoles mais aussi des personnes extérieures à notre association, répondre aux mails, être un lien pour tous.
Que pourrais-tu dire à quelqu’un qui hésite à rejoindre la Croix-Rouge française ?
Faire partie de la Croix-Rouge française s’est faire partie d’une équipe où chacun à sa place qu’importe l’âge, la profession, il suffit d’avoir envie de donner un peu de son temps et d’avoir de l’empathie pour les autres.
Quel est ton souvenir le plus marquant à la Croix-Rouge française ?
Je n’ai pas vraiment de souvenir marquant, à part peut-être le poste de secours « la littorale » en juin 2021, il faisait une chaleur écrasante, les coureurs faisaient des malaises, j’étais à l’arrivée, j’ai eu l’occasion de m’occuper de quelques-uns d’entre eux : un m’a raconté pourquoi il avait souhaité être là ce jour-là même s’il n’allait pas très bien (je garderai pour moi ce qu’il m’a confié avant de monter sur l’estrade pour recevoir sa médaille) et il m’a remercié de l’avoir écouté. Ensuite un jeune homme a fait un petit malaise devant moi, nous l’avons isolé en retrait de la sono, une fois qu’il avait repris ses esprits il a appelé sa mère pour savoir si elle pouvait venir le chercher, il me l’a passée au téléphone pour que je la rassure et il est ensuite allé rejoindre ses amis. La maman m’a rappelée 20 minutes après et j’ai retrouvé le jeune homme dont c’était l’anniversaire, elle aussi m’a remerciée ainsi que le jeune-homme. J’avais perdu ma confiance mais ce jour-là, j’ai eu un déclic qu’importe le rôle que nous avons dans une équipe l’important c’est d’agir en gardant notre humanité.