Enora – Membre du bureau du RLF

Enora – Membre du bureau du RLF

Depuis combien de temps es-tu bénévole à la Croix-Rouge française ?

J’ai rejoint l’équipe du Rétablissement des liens familiaux du bureau de Brest en novembre 2021. C’est via cette mission que j’ai intégré le réseau de la Croix-Rouge française, dont je suis toute nouvelle ! Ça fait seulement quelques mois que je suis bénévole à la Croix Rouge. Il me reste encore beaucoup de choses à découvrir.

Comment es-tu devenu bénévole ? Qu’est ce qui t’as fait le devenir ?

J’ai déjà été bénévole dans plusieurs associations auparavant. Mais c’était pour des missions ponctuelles ou que jefaisais en autonomie. J’avais envie d’intégrer une association avec une dynamique de groupe, avec des valeurs et des projets qui me font écho. Je pense que le bénévolat apporte beaucoup. Que ce soit aux personnes accompagnées ou au bénévole. Étant encore étudiante, le bénévolat est pour moi un moyen d’acquérir de l’expérience, de découvrir des nouveaux milieux, de m’aider un peu à trouver ma voie ! Faire du bénévolat c’est aussi l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de croiser des personnes d’horizons différents mais qui partagent un même intérêt pour venir en aide aux personnes dans le besoin. C’est pour cela que j’avais vraiment envie de m’engager dans une association. Au-delà de me rendre utile, je voulais découvrir ce qu’est la solidarité. J’ai donc choisi la Croix-Rouge française parce que je me retrouve dans les valeurs que prônent cette organisation mais aussi parce que c’est une organisation qui est présente partout dans le monde (ou presque) et qui propose une pluralité d’actions.

Qu’est ce qui te motive à continuer et développer ton bénévolat au sein de la Croix-Rouge française ?

Quand je suis arrivée à la Croix-Rouge française, je me suis rendu compte que c’était une association qui intervenait dans beaucoup de domaines, bien plus que je ne le pensais. Je n’avais pas conscience que son champ d’actions était si étendu. Bien-sûr je connaissais la Croix-Rouge française depuis longtemps, mais je connaissais seulement une petite partie de ses interventions (principalement secourisme et maraudes). Alors quand j’ai entendu parler des vesti-boutique, des espaces bébé-parents ou même des projets comme celui de la caravane de l’exil qui a eu lieu l’été dernier, j’ai trouvé ça fantastique ! Je pense qu’il y a tellement de choses qu’on peut faire au sein de cette organisation, des choses vraiment diverses. C’est très enrichissant et surtout motivant de voir qu’on peut prendre part à des projets divers et variés même s’il faut tout de même avoir du temps pour s’y investir à 100%. Comme je suis toute nouvelle, j’ai très envie de découvrir l’ensemble des actions de la Croix-Rouge française pour mieux connaître le fonctionnement de l’association. Étant étudiante en sociologie et très intéressée par les migrations, je suis aussi très attirée par les missions que proposent la Croix-Rouge française pour venir en aide aux migrants.

Tu es membre du bureau du RLF (Rétablissements des Liens Familiaux) du Finistère, comment as-tu découvert cesactivités ?

Comme je l’ai dit, je suis très sensible aux questions migratoires. Depuis quelque temps mais en particulier depuis que j’ai commencé ma licence de sociologie, j’avais vraiment cette envie de m’engager dans un projet qui viendrait en aide aux personnes migrantes. J’ai donc cherché, via le site tousbénévole.org notamment, une mission quicorrespondrait à mes attentes et c’est comme ça que je suis tombée sur la mission proposée par le bureau RLF de Brest. Tout de suite, ça m’a fait écho ! Je trouvais que le projet avait beaucoup de sens humainement parlant. Aiderà réunir des familles qui ont été séparées contre leur gré, ce n’est pas rien. D’autant plus que cette mission était proposée par une organisation reconnue comme la Croix-Rouge française. J’ai donc été tout de suite attirée par cette offre, c’était exactement le type de mission dans laquelle je voulais m’engager !

Pourquoi as-tu décidé de devenir membre de ce bureau ?

Honnêtement, lorsque j’ai postulé à cette mission, j’avais peur de ne pas avoir de retour à cause de mon “manque” d’expérience ou de mon jeune âge. Je savais que c’était une mission qui exigeait un engagement important puisqu’elle s’opère à l’échelle de la région. De plus, la mission en elle-même est tout de même difficile. On peut être confronté.e.s à des récits et parcours migratoires très compliqués. Finalement, après avoir échangé avec Monique, notre référente, je me suis dis que mon jeune âge n’était pas forcément un frein ! Et lorsque j’ai rencontré l’équipe, Michelle, Ghyslaine, Joëlle, Gilbert, Jeannine et Marie-Aline, qui m’a très bien accueillie, j’ai réalisé que prendre part à ce projet était vraiment une chance. J’ai beaucoup appris depuis que j’ai commencé cette mission et je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais ce qui est sûr c’est que je ne regrette pas d’avoir commencé cette aventure !

Quel est ton souvenir le plus marquants à la Croix-Rouge française ?

Étant donné que je suis à la Croix-Rouge française que depuis quelques mois, je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup d’entretiens ni d’actions. En revanche, je pense que mon souvenir le plus marquant au sein du bureau RLF est sans doute le premier entretien auquel j’ai assisté. Je savais que les personnes migrantes vivaient des expériences éprouvantes. Mais lorsqu’on entend le récit de vive voix c’est encore plus marquant. D’autant plus lorsqu’il s’agit de demandes de recherches pour des personnes mineures, qui se retrouvent seules et sans moyen de communication dans des zones à risque… ce qui était le cas pour ce premier entretien. A ce moment-là, j’ai compris qu’il était impossible d’imaginer ce que certaines personnes devaient affronter. Et malheureusement je sais qu’il y a des situations bien pires… Ce premier entretien m’a à la fois marqué parce qu’il m’a confronté à la réalité du terrain mais également parce qu’il m’a permis de comprendre l’enjeu de cette mission et l’importance de mon engagement.

Si tu devais décrire la Croix-Rouge en une seule phrase ou mot, que dirais-tu ?

Si je devais résumer la Croix-Rouge en une phrase, je dirais qu’intégrer la Croix-Rouge c’est s’engager dans la solidarité.